Macerata dans le centre de l’Italie est devenu en quelques jours le centre de toutes les attentions de la presse mondiale. À un « attentat raciste et fasciste » succède la manif antifasciste et les condamnations unanimes des médias. À un mois d’élections décisives pour le pays, certains en sont venus à craindre (ou espérer ?) un retour du fascisme dans son pays natal. Récapitulatif de ces moments de fièvre qui rappellent les heures les plus sombres de l’histoire de nos voisins transalpins. Quand le storytelling « idéal » du « chemise noire » qui tire sur des Noirs révèle en fait une bombe à retardement pour le Système.
Acte I : Pamela Mastropietro, le meurtre qui a bouleversé l’Italie
Tout commence le 29 janvier, Pamela Mastropietro, une jeune Romaine de dix-huit ans, quitte précipitamment, sans téléphone ni argent, le centre de désintoxication dans lequel elle était en cure. De là elle disparaît sans laisser de traces. Elle fera même l’objet d’une émission de Chi’ha visto, un Perdu de vue local. Jusqu’à ce que, deux jours plus tard, un passant signale deux valises abandonnées dans un fossé à proximité du portail d’une maison située dans la périphérie de la ville. Pensant qu’il pouvait s’agir de drogue, il appelle les policiers.
Lorsque ceux-ci font la macabre découverte d’un corps féminin découpé en morceaux, ils pensent immédiatement à cette jeune fille disparue deux jours plus tôt.
Très vite les caméras de surveillance alentour commencent à parler, les images d’une pharmacie montrent un homme de type africain suivre la jeune femme. Cet homme c’est Innocent Oseghale, le mal nommé. Ce gaillard de 29 ans originaire du Nigeria débarque en 2016 sur les côtes italiennes après avoir payé 50 000 euros pour son passage. Mais sa demande d’asile est déboutée, il n’est pas reconnu comme réfugié. Le permis de séjour lui est donc refusé. Tout aurait pu s’arrêter là mais Innocent n’entend pas partir et se lance dans le trafic de drogue. Activité pour laquelle il sera condamné mais toujours pas expulsé.
À son domicile, les enquêteurs retrouvent des vêtements de la jeune femme tâchés de sang. Dans sa cuisine ce sont des couteaux et un hachoir qui présentent des traces des sang. Diverses empreintes et traces sanguinolentes sont prélevées dans « l’appartement de l’horreur » comme le surnomme la presse italienne.
Innocent en revanche se déclare innocent. Il admet d’abord avoir suivi la jeune fille lorsqu’il est confronté aux images des caméras, puis devant l’accumulation d’indices dans son appartement lâche que celle-ci aurait eu une « overdose ». Lui aurait quitté son domicile affolé. Ce qui est rapidement démenti par un chauffeur de taxi camerounais qui indiquera l’avoir convoyé avec les deux valises, ainsi que les employés d’un commerce chez qui il est venu acheter dix litres d’eau de javel afin d’effacer ses traces. Javel qui servira aussi à nettoyer soigneusement chaque partie du corps de la victime.
Les enquêteurs établissent également que le corps a été découpé de « manière scientifique », travail qui demande des connaissances et des instruments spécifiques, et enfin un travail trop ambitieux pour un homme seul. Deux autres compatriotes du Nigérian seront arrêtés quelques jours plus tard, Lucky Awellina, 27 ans, et Desmond Lucky, 22 ans.
Acte II : La bombe des migrants explose en pleine campagne électorale
Les images de cette jeune fille au visage d’ange et les circonstances de sa mort bouleversent l’opinion publique italienne et font la une de tous les journaux. Dans un message qui deviendra rapidement viral la mère de la victime s’exprime d’une manière que l’on pourrait qualifier de « pas très Charlie » :
« J’espère et je prie pour que justice soit faite. Ce sont des bêtes féroces. Ce qu’ils lui ont fait est indescriptible et si cruel que j’espère les voir souffrir lentement jusqu’à la mort. » Et le coup de grâce : « Oseghale ne devait pas être en Italie ».
Une grande majorité des Italiens se range évidemment du côté de la mère de la victime. Les réseaux sociaux s’embrasent et la censure peine à contenir les propos « racistes » et les appels à la vengeance. Les digues du politiquement correct sont submergées et rompent sous les effets de la colère collective. La coupe est pleine et déborde encore plus fort après des années où le peuple italien a assisté impuissant au débarquement d’Africains toujours plus nombreux dans la péninsule.
Politiquement la bombe explose au visage du parti au pouvoir le PD (Parti Démocrate) avec à sa tête Matteo Renzi (un Macron italien : jeune, dynamique, la chemise ouverte et ultra mondialiste). Accusé d’avoir créé cette situation critique d’immigration incontrôlée que l’opposition de la Ligue du Nord n’hésite pas à qualifier « d’invasion ». Entre 100 et 200 000 jeunes hommes africains en pleine santé qui débarquent chaque année pour repeupler ce pays vieillissant et payer les retraites de nos chers anciens (on connaît la chanson, c’est la même que chez nous). Le tout pour un coût qui avoisine les 5 milliards d’euros par an. Assez difficile à justifier au vu de la situation économique du pays et celle de nombreux italiens « de souche ». Mais qui fait également l’objet d’un business lucratif.
Contrairement à la France, une partie de la classe politique italienne s’est levée vent debout contre ce qu’elle estime être le résultat de cette politique d’immigration totalement incontrôlée :
« Pamela a été tuée et découpée en morceaux par quatre Nigérians qui ne devaient pas avoir débarqué en Italie, qui n’auraient pas dû être accueillis, qui n’auraient pas dû être considérés comme demandeurs d’asile, qui auraient dû être arrêtés et renvoyés chez eux parce que ce sont des criminels et des dealers. Pamela a été tuée et découpée en morceaux par la faute de ceux qui ont voulu et permis tout cela. Aussi pour elle, pour donner un sens à tout ce qui s’est passé, nous prenons l’engagement d’arrêter l’immigration clandestine et l’invasion de l’Italie », déclarait Georgia Meloni de Fratelli d’Italia, alliés de la Ligue du Nord de Salvini.
Un discours sans ambiguïté que l’on ne peut même pas imaginer en France. Ce serait interdit même d’y songer.
Acte III : Luca Traini, ils ont eu sa haine
La suite vous la connaissez, c’est ici que la presse française commence sa narration des faits. Le 3 février à Macerata la police reçoit des appels faisant état d’un « fou qui tire sur des Noirs partout dans la ville ». Luca Traini, 29 ans, se déplaçant au volant d’une Alfa Romeo 147 noire, tire au Glock sur une dizaine d’Africains, six seront blessés.
- Le Glock de Luca Traini
Avant de se rendre, il est allé se recueillir sur le lieu où ont été retrouvées les valises avec les restes de la jeune fille. Il a prié, laissé une boîte de munitions vide et allumé un cierge votif à l’effigie de Mussolini. Puis il s’est rendu, désarmé, devant un monument aux morts avec le drapeau italien sur ses épaules et en faisant le salut romain.
Aux enquêteurs, Luca Traini a expliqué :
« J’ai été bouleversé par la façon brutale avec laquelle a été tuée Pamela » et que son objectif était au départ de tuer Innocent Oseghale au tribunal. Mais en chemin il a changé d’avis et ciblé « les Noirs qui vendent de la drogue à Macerata ».
N’exprimant aucun regret sur son geste, il explique cependant avoir voulu cibler des hommes uniquement et s’excuse pour avoir blessé une femme.
Très vite Luca Traini devient un « héros » national, comme l’explique son avocat, lui-même stupéfait de recevoir de nombreux témoignages de sympathie à transmettre à son client. Ainsi que des propositions pour participer financièrement à sa défense. Somme que le prévenu prétend vouloir « reverser à des familles italiennes dans le besoin ». Des gens l’arrêtent dans la rue, il reçoit des dizaines d’appels téléphoniques, mais la solidarité s’exprime aussi sur les réseaux sociaux et s’affiche sur les murs des villes d’Italie. Macerata est une place forte du trafic d’héroïne que se disputeraient des gangs albanais et nigérians et accueille également beaucoup de réfugiés ; beaucoup de « braves gens » même les plus insoupçonnables louent le geste de Luca Traini.
En prison, c’est la même chose. Luca Traini est devenu un héros pour les autres détenus qui ont applaudi son arrivée, lui serrant la main à son passage. Lui-même déclare se sentir chez lui en prison. Incarcéré pour massacre aggravé par la haine raciale il devrait être jugé rapidement selon les souhaits du procureur Giovanni Giorgio.
La mère de Pamela, Allessandra Verni, tient à remercier publiquement Luca Traini :
« Je le remercie d’avoir allumé un cierge pour ma fille. Ce fut l’un des rares, dans tout ce qui s’est passé, à avoir eu une vraie pensée pour ma fille. Et ça ne m’intéresse pas que le cierge avait l’effigie de Mussolini. Traini était de droite mais moi je ne m’intéresse pas à la politique ».
Acte IV : L’Empire contre-attaque
La riposte du Système fut comme à l’accoutumée de lâcher les chiens de garde dans les médias : les journalistes, et ceux de la rue, les antifas. Une gigantesque onde de choc qui s’est propagée dans le monde entier grâce aux réseaux médiatiques imbriqués et unis par le même combat contre le fascisme et le racisme. Campagnes de presse contre « l’horreur raciste » et manifestations « antifascistes » se partagent les temps d’antenne. Avec en prime quelques « débordements » comme à Piacenza où les vaillants antifas se sont acharnés sur un policier à terre. Parmi eux, le fils d’un élu du Partito Democratico local.
VERGOGNA !
Guardate questi schifosi dei centri sociali che colpiscono un agente a terra. Mi fate schifo !
Io sto con la polizia senza se e senza ma !P.S. Nella mia Italia questi bastardi si fanno 10 anni e i centri sociali li sgomberiamo tutti. pic.twitter.com/SYagbmuN9z
— Giorgia Meloni ن (@GiorgiaMeloni) 10 février 2018
Luca Traini est dépeint comme un paumé, à la limite de la psychiatrie. Militant d’extrême droite, on accuse immédiatement Casapound et Forza Nuova d’avoir enfanté un monstre. Le monde entier sera tenu au courant de la découverte d’un exemplaire de Mein Kampf à son domicile ainsi que d’un drapeau orné d’une croix celtique. On exhume son passé où il fut candidat sur les listes de la Ligue du Nord de Matteo Salvini, attribuant au passage à ce dernier une « responsabilité morale ».
Le but étant que le vacarme sur le « crime fasciste » recouvre celui du meurtre de Pamela. Médiatiquement ce fut une réussite avec une couverture assourdissante dans les journaux comme à la télévision. La peur changeait de camp. La parole qui s’était trop libérée devait redevenir un murmure devant l’imminence et la gravité de l’horreur fasciste.
Parallèlement, les appels au calme et à « abaisser la tension » comme le réclamait le chef du gouvernement Matteo Renzi ont été entendus au moins par la Justice. Le premier rapport d’autopsie déclare en effet que la jeune Pamela a en fait succombé à une overdose. Par conséquent Innocent Oseghale n’est plus poursuivi pour homicide, mais simplement pour destruction et dissimulation de cadavre. Une campagne médiatique de grande ampleur est également lancée visant à décrédibiliser la victime en la faisant passer pour une toxicomane. « Ce n’était qu’une droguée après tout » disait-on dans les émissions de TV populaires.
Pamela Mastropietro aurait en effet acheté une seringue à la pharmacie alors qu’Oseghale l’attendait un peu plus loin. Celui-ci étant vendeur de cannabis appelle un compatriote qui vendra la dose d’héroïne à Pamela. Mais pour la famille de la victime, il s’agit d’une tentative de salir sa mémoire. La jeune fille en effet sniffait et fumait mais ne se piquait pas car elle avait les seringues en horreur. Quid de la trace de piqûre à son avant-bras ? Quelqu’un d’autre aurait réalisé cette injection pour la rendre malléable dans le but d’abuser d’elle. Selon Marco Valerio Verni, avocat de la famille et oncle de Pamela : « On a essayé de faire passer ma nièce pour une droguée mais ce n’était pas le cas ». Et ce dernier de raconter que la mère de Pamela a reçu des messages haineux accompagnés de seringues et de photos choquantes.
Mais très vite les choses se gâtent pour le Système. Selon les résultats de la seconde autopsie, Pamela ne serait pas morte d’une overdose mais d’un coup à la tête et de deux coups de couteau au foie alors qu’elle vivait encore. Le meurtre revient sur le devant de la scène et le faste des manifestations antifascistes d’il y a quelques jours s’efface peu à peu. Comble du comble, l’antifascisme est de plus en plus contesté, y compris à gauche. Mais c’est la petite fille du Duce, Allessandra Mussolini qui se montrera la plus incisive. Dans un débat télévisé celle-ci balance la purée à son contradicteur de gauche membre du parti Liberi e uguali (libres et égaux) :
« Vous n’êtes pas antifascistes, vous êtes anti-italiens. Ces immigrés clandestins ont tué une femme. L’Italie est le pays en Europe qui en accueille le plus et vous, vous manifestez contre le fascisme ? Honte à vous ! »
Acte V : Viol collectif qui a dégénéré ou crime rituel ?
Dés lors, l’enquête tente de déterminer le déroulement du crime ainsi que son mobile éventuel. Il y a deux hypothèses dans la mire des enquêteurs. La première est une agression sexuelle qui aurait dégénéré en homicide et la seconde est la piste d’un crime rituel. Ces derniers sont monnaie courante au Nigeria, pays d’origine des trois hommes inculpés dans cette affaire.
Ces deux versions ne reçoivent pas, bien entendu, la même couverture médiatique. Il est important de préciser que les principaux journaux tentent depuis le début de décrédibiliser la seconde hypothèse, quand elle n’est tout simplement pas évoquée. Les premiers articles sur l’affaire révèlent pourtant des détails troublants comme certaines parties du corps qui seraient manquantes : le cou, les parties génitales et le cœur de la victime. Ces informations qui avaient fuité dans tous les journaux au début de l’affaire sont maintenant démenties.
D’après la thèse officielle le cou et le sexe auraient été réduits en lambeaux pour cacher les violences sexuelles et effacer les preuves, et il n’y aurait pas eu de prélèvements d’organes.
La thèse du crime rituel prend racine dans « l’expertise » avec laquelle le cadavre fut sectionné. Un travail de professionnel, boucher ou chirurgien, avec une minutie apportée jusqu’à passer les parties du corps à la javel. Mais pour l’avocat de Desmond Lucky il y a des « choses qui ne tournent pas rond dans cette histoire », notamment le lieu où l’on a retrouvé les valises contenant le cadavre.
L’emplacement choisi pour se débarrasser du corps est en effet troublant : un fossé sur le bord de la route devant une villa, dans un endroit fréquenté par les joggeurs.
« La dissection a été effectuée par une personne experte, le nettoyage de la maison et du corps ont été très précis, pourquoi alors laisser les valises à la vue de tous ? Peut-être que quelqu’un devait les prendre et les emporter ? Ce pourrait être, peut-être sommes-nous devant une sorte de rite, derrière il y a quelqu’un dont le nom n’a pas encore émergé, une personne dangereuse pour les accusés, peut-être ont-ils peur aussi de mesures de rétorsion sur leurs familles restées au Nigeria et c’est pourquoi ils ne parlent pas ».
Selon un rapport de l’UNHCR :
« Les meurtres rituels sont une pratique courante au Nigeria. Ils sont commis afin d’obtenir des parties du corps qui serviront lors de rituels où à la confection de potions, d’amulettes ou de fétiches. Ils apporteraient puissance et richesse, rendraient une personne invincible et la mettraient à l’abri de tous problèmes (maladies, accidents, faillites, attaques spirituelles…). »
Il ne faut pas beaucoup d’efforts pour trouver une profusion d’articles traitant de ce phénomène :
« Des victimes d’enlèvements au Nigeria sont souvent torturées ou sacrifiées dans des rituels de magie noire. Les médias rapportent aussi des cas de portions de corps vendues dans plusieurs régions, surtout dans le sud, pour servir à des rituels. Dans les centres urbains, y compris à Lagos, la plus grande ville du pays, des corps sont souvent retrouvés le long des rues, amputés de quelques organes, surtout les yeux et les parties génitales. »
Disparition des parties génitales, morceaux de corps abandonnés le long des routes.... Simples coïncidences ? Ce n’est en tout cas pas l’avis du psychiatre et criminologue Allessandro Merluzzi pour qui les indices laissent peu de doute et portent la signature de la mafia nigériane.
Le criminologue va plus loin et accuse les autorités de vouloir cacher la vérité à l’opinion publique.
Selon lui « le cœur de Pamela a été mangé par un groupe d’Africains. Tout expert en criminologie le sait. Seulement c’est une vérité trop angoissante pour être révélée. Le politiquement correct l’exige. Et la magistrature cache sciemment la vérité par peur que les faits de Macerata ne soulèvent une vague qui pourrait emporter les institutions. Manger le cœur d’une femme est un rite banal parmi les enfants soldats du Nigeria et chez les membres de la Hache Rouge, la mafia du Nigeria. Boire le sang d’une jeune fille c’est considéré comme absorber son âme, et manger son cœur sert à s’emparer de la force de la morte. C’est un rite ancestral qui remonte à la nuit des temps quand existait le cannibalisme ».
À l’heure actuelle l’hypothèse du crime sexuel reste privilégiée. Mais c’est le drame du Système qui se retrouve contraint à admettre un meurtre atroce pour motif sexuel. C’est malgré tout la version la plus soft. Mais cela suffira-t-il à renverser le cours des élections ? Le parti Démocrate est déjà en chute libre depuis ces événements et l’immigration se place définitivement au centre du débat. Ce que le parti au pouvoir a voulu éviter à tout prix. Reste à Renzi à brandir l’épouvantail de la menace fasciste et appeler à ne pas céder d’un centimètre sur l’antifascisme. Une (grosse) ficelle qui a fait ses preuves... mais jusqu’à quand ?
Les complices présumés d’Oseghale
Desmond Lucky, 22 ans. Ce serait lui qui aurait fourni l’héroïne. Déjà condamné pour trafic de drogue. Il nie toute implication.
Awellina Lucky, 27 ans. Se fait arrêter à la gare de Milan alors qu’il essaie de fuir vers la Suisse avec sa femme. Refuse de parler. Résidait dans une auberge quatre étoiles qui accueille une trentaine de réfugiés qui occupent deux étages. Le tout payé par l’État italien alors qu’il avait déjà été arrêté pour immigration illégale. Nourri et logé gratis avec en plus un peu d’argent de poche quotidien donné aux réfugiés.
Les trois se connaissent, les relevés téléphoniques établissent qu’ils étaient dans l’appartement d’Oseghale à l’heure supposée du meurtre de 12 à 19 heures.
Un quatrième compatriote nigérian est entendu par les enquêteurs mais il n’aurait pas participé au meurtre.